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17 décembre 2007 1 17 /12 /décembre /2007 20:58


Je préviens le mal de tête que pourrait susciter cet article en t'offrant au préalable un petit aspirine. 

gren

 


Voici maintenant quelques citations extraites (encore) de l'Empire des Anges de Werber. Je les juxtapose de façon totalement aléatoire et n'émettrais aucun commentaire... 
Reflexion faite...
Pas tout à fait.
En cours...
De réflexion...
Evolution ou reflet 
A toi de voir...

« Les hommes émettent des souhaits dérisoires et médiocres. J’ai parfois l’impression qu’ils ont peur d’être heureux. Tout leur problème se résume à une unique phrase : « Ils ne veulent pas construire leur bonheur, ils veulent seulement réduire leur malheur. »

« Les hommes sont si faciles à manipuler. Il me semble avoir saisi comment ils fonctionnent. Il suffit qu’une femme ne dépende pas d’eux pour qu’ils aient envie de dépendre d’elle. »
 


« - Ah, ces humains ! dit Raoul. Ce qui me navre le plus c’est leur prétention à faire des couples. Les hommes et les femmes sont pressés de se mettre en couple. Les hommes et les femmes sont pressés de se mettre en couple alors qu’ils ne savent même pas qui ils sont.

C’est souvent la peur de la solitude qui les y pousse. Les jeunes qui se marient à vingt ans sont comme des chantiers au premier étage d’un immeuble qui décideraient de s’élever ensemble, convaincus d’être toujours au diapason et que, lorsqu’ils parviendront au toit, des ponts de seront constamment établit entre eux. Or les chances de réussite sont rarissimes. Voila pourquoi les divorces se multiplient. A chaque passage, a chaque évolution de conscience, chacun estime avoir besoin d’un partenaire différent. En fait pour bâtir un couple il faut être quatre : un homme plus sa part de féminité, une femme plus sa part de virilité. Deux êtres complets ne recherche plus chez l’autre ce qui leur manque. Ils peuvent s’associer sans fantasmer sur une femme idéale ou un homme idéal puisqu’ils les ont déjà trouvés en eux, déclame mon compagnon de célestitude. »

« […] C’est quand on a tout faux qu’on peut trouver la bonne voie »

« Il a accumulé trop de haine, l’amour ne peut plus le sauver »

« Aime tes ennemis, ne serait-ce que pour leur porter sur les nerfs » 

« Je ne sais pas ce qui est bon et ce qui est mauvais (petit conte zen) : Un fermier reçoit en cadeau pour son fils un cheval blanc. Son voisin vient vers lui et lui dit : « vous avez beaucoup de chance. Ce n’est pas à moi que quelqu’un offrirait un aussi beau cheval blanc ! » Le fermier répond : « Je ne sais pas si c’est une bonne ou mauvaise chose… »

Plus tard, le fils du fermier monte le cheval et celui-ci rue et éjecte son cavalier. Le fils du fermier se brise la jambe.

« Oh ! Quelle horreur ! dit le voisin. Vous aviez raison de dire que cela pouvait être une mauvaise chose. Assurément celui qui vous a offert le cheval l’a fait exprès pour vous nuire. Maintenant votre fils est estropié à vie ! »

Le fermier ne semble pas gêné outre mesure. « Je ne sais pas si c’est une bonne ou mauvaise chose », lance-t-il.

Là-dessus la guerre éclate et tous les jeunes sont mobilisés, sauf le fils du fermier avec sa jambe brisée. Le voisin revient alors et dit : « Votre fils sera le seul du village à ne pas partir à la guerre, assurément il a beaucoup de chance. » Le fermier alors répond : « je ne sais pas si c’est une bonne ou mauvaise chose. »

« LES CREQ : «  l’homme est en permanence conditionné par autrui. Tant qu’il se croit heureux, il ne remet pas en cause ce conditionnement. Enfant, il trouve normal qu’on le contraigne a avaler des aliments qu’il déteste, c’est sa famille. Adulte, il trouve normal que son supérieur l’humilie, c’est son travail. Marié, il trouve normal que sa femme lui fasse des reproches, c’est son épouse. Citoyen, il trouve normal que son gouvernement réduise sans cesse son pouvoir d’achat, c’est le gouvernement pour lequel il a voté.

Non seulement il ne s’aperçoit pas qu’on l’étouffe, mais en plus il revendique sa famille, son travail, son système politique et la plupart de ses prisons comme autant de formes d’ « expressions de sa personnalité » 

Beaucoup d’humains sont prêts à se battre bec et ongles pour qu’on ne leur ôte pas leurs chaînes. Pour nous les anges, il est donc parfois nécessaire de provoquer ce qu’en bars il nomment des « malheurs » et que nous en haut qualifions de CREQ, pour « crise de remise en question ». Les CREQ peuvent prendre plusieurs formes : accident, maladie, rupture familiale, déboires professionnels.

Ces crises terrifient les mortels mais, au moins,les déconditionnent provisoirement. Très vite l’humain part a la recherche d’une autre prison. Le divorcé est pressé de se remarier. Le licencié accepte un travail plus pénible encore. Cependant entre le moment où survient la CREQ et celui où le mortel retrouve une autre prison, il aura joui de quelques instants de lucidité. Il aura entrevu, alors ce qu’est la vraie liberté. Même si en général, cela l’a plutôt effrayé. »

« ARMES : l’amour pour épée, l’humour pour bouclier »

« lâcher-prise : le lâcher-prise émane d’une des trois voies de sagesse préconisées par Dan Millman : humour, paradoxe, changement. Le concept double la notion de paradoxe. C’est lorsqu’on ne désire plus quelque chose que cette chose peut arriver. Le lâcher-prise, c’est aussi le repos de l’ange. N’étant plus sollicité, il peut enfin travailler tranquillement.

On ne louera jamais suffisamment l’art du lâcher-prise.

Il n’existe rien d’indispensable. On n’a jamais vu un homme devenir heureux parce qu’il obtenait soudain le travail, l’argent, l’amour qu’il convoitait. Les véritables grands bonheurs sont des évènements inattendus qui transcendent largement le champ des souhaits des intéressés. Nous nous conduisons comme des Pères Noël permanents. Ceux qui demandent un train électrique reçoivent un train électrique. Mais ceux qui ne demandent rien peuvent recevoir beaucoup mieux. Cessez d’être en demande et alors seulement on pourra vous satisfaire. » 

« de l’importance de porter le deuil : […] Il importe de marquer les étapes.

Chacun peut inventer ses propres rituels de deuil. Cela peut aller du plus simple : e raser la moustache, changer de coiffure, de style d’habillement, au plus fou : faire une grande fête, s’enivrer à en perdre la tête, sauter en parachute…

Lorsque le deuil est mal accompli, la gêne persiste comme une racine de mauvaise herbe mal arrachée… »

 

« croire : « croire ou ne pas croire, cela n’a aucune importance. Ce qui est intéressant, c’est de se poser de plus en plus de questions. » »

 

« la réalité : «  la réalité, c’est ce qui continue d’exister lorsqu’on cesse d’y croire » énonçait l’écrivain Philip K. Dick. Il doit donc exister quelque part une réalité objective qui échappe aux savoirs et aux croyances des hommes. C’est cette réalité là que je veux comprendre et approcher. »

 

p190 «  Trois réactions : Dans son ouvrage Eloge de la fuite, le biologiste Henri Laborit rapporte que confronté à une épreuve, l’homme ne dispose que de trois choix : 1) combattre ; 2) Ne rien faire 3) fuir.

[…]

La fuite artistique, enfin : elle consiste a transformer sa rage, sa colère, sa douleur en œuvres d’art , films , musiques, romans, sculptures, tableaux…

Tout ce qu’on ne s’autorise pas a clamer, on le fait dire à son héros imaginaire. Cela peut ensuite produire un effet de catharsis. Ceux qui verront les héros venger leurs propres affronts bénéficieront de l’effet. »

 

 

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