Nada

Stoïque, calme, impassible, humaine,

tu réfléchis

Paisible tu bouillonnes à l'intérieur,

les poissons te rongent le ventre

et prennent toute la place dans ton lit.

Tu es grande tu as besoin de plus.

Plus d'espace, plus tenace...

Tu es belle.

Tu n'es pas mignonne, pas mignarde pas rien.

Ces mots de rien sont vulgaires

Tu es là. Invisible reflet.

Tu es là, imaginaire pensée.

Fleur, muguet triste.

cela n'a aucun sens.

je vais te planter.

Ici ou là, peu importe l'endroit.

Largué n'importe où, tu repousseras...

Aucun sens, aucune évidence.

Stupidité absolue.

On ne nie pas...

l'insouciance.

Un rêve défendu.

Comments

[D.ambulante]

Merci à vous deux
C'est vraiment fabuleux
de s'apercevoir
que ce que j'écris n'est pas si D.risoire
et parvient
à en toucher quelques uns...
:)

[chris]

Puisqu'il semble être de coutume De poster avec une poétique plume Je vais si possible m'efforcer De lancer mes rimes à la volée (cependant ne comptez point les pieds, car je serai bien en difficulté pour improviser un poème qui ne soit point un blasphème aux yeux des linguistes tatillons encourant leur désapprobation) La première photo Miroitante étendue d'eau a suscité mon imagination au delà des petits poissons Quiconque y aperçoit son reflet Y découvre un monde enchanté Ce monde qui est de l'autre côté Est-il à envier ? Pour le savoir : une seule façon Il faut imiter nos amis poissons Et plonger de l'autre côté du miroir Pour entrevoir, pour apercevoir Quelque que chose de surprenant : Ce que nous sommes vraiment. Chaque personne est une mare Chaque personne est un miroir Et c'est bien en y plongeant C'est à dire en la rencontrant Que l'on fini par lire le livre Du "Qui-suis-je et pourquoi vivre ?" Ton brin de muget sent bon Je le respire à fond Avant qu'il ne fane... Big bizzz Diane ;)

[Med]

Il est des rêves de cartonQui emballent l'imaginationIl est des rêves de cotonQui adoucissent les illusionsIl est des rêves de cristalBeaux, fragiles et fatalsIl est des rêves de poussièreSablier qui coule à l'envers.Il est des rêves de tant d'éclatsEt pour être certain de toujours les voirC'est à l'encre de chine, sombre et noirQue ma peau les porte en apparat.