24 août 2010
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15:04
Je reviens d'un long voyage...
Je vous en rapporte quelque souvenirs oubliés dont ce collage quelque peu surréaliste.
Elle sera Paris, mais vous le savez déjà. Paris est belle. Parfois...
Le matin au réveil.... elle a la gueule de bois. Paris est sereine, mais le long de sa veine, souvent fourmillent des colères ambigües. Paris m'appelle, je lui manque. Mais son cœur turbulent et sa vie tumultueuse, son chaos intérieur m'effraie. Paris hurle pour que je lui revienne, mais Paris ne sait pas, que je suis déjà là.
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Gibouilles
23 août 2010
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J'aime mon chat !!
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Animale
19 août 2010
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16:47
Un petit mot et quelques photos en souvenirs de tout ces bons moments passés ensemble avec vous tous.
Ps : Comme tu es jolie ! :)
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Les portraits photos
13 août 2010
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D.ambulante
1 août 2010
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20:16
De jour comme de nuit, ma rose de sable respire le grand air, loin de son aride désert...
Acrylique sur toile et sable.
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Gibouilles
22 juillet 2010
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19:51
D'Alfred de Musset - Compagnie Java Vérité
Mise en scène : Julia Vidit • Scénographie : Thibaut Fack • Lumières : Nathalie Perrier
Costumes : Valérie Ranchoux • Avec : Albert Delpy, Guillaume Clémencin, Charlotte Corman,
Benjamin Guillard, Joël Helluy, Nathalie Kousnetzoff, Jean-Baptiste Verquin
Une pièce divertissante. Un petit peu longue à démarrer. Pourtant les acteurs jouent très bien et nous font beaucoup rire. Les décors sont très jolis. Les acteurs ont beaucoup de charisme, surtout le petit nerveux que l’on peut reconnaître en beaucoup d’hommes.
On passe un bon moment, pourtant cette fable est moins légère que l'on pourrait le croire de prime abord.
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D.dramatisée
12 juillet 2010
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19:26
LE HÉRON
"Un jour sur ses longs pieds allait je ne sais où
Le Héron au long bec emmanché d’un long cou.
Il côtoyait une rivière.
L’onde était transparente ainsi qu’aux plus beaux jours ;
Ma commère la Carpe y faisait mille tours
Avec le Brochet son compère.
Le Héron en eût fait aisément son profit :
Tous approchaient du bord, l’Oiseau n’avait qu’à prendre ;
Mais il crut mieux faire d’attendre
Qu’il eût un peu plus d’appétit.
Il vivait de régime, et mangeait à ses heures.
Après quelques moments l’appétit vint ; l’Oiseau
S’approchant du bord vit sur l’eau
Des Tanches qui sortaient du fond de ces demeures.
Le mets ne lui plut pas ; il s’attendait à mieux,
Et montrait un goût dédaigneux
Comme le Rat du bon Horace.
Moi des Tanches ? dit-il, moi Héron que je fasse
Une si pauvre chère ? Et pour qui me prend-on ?
La Tanche rebutée , il trouva du Goujon.
Du Goujon ! c’est bien là le dîné d’un Héron !
J’ouvrirais pour si peu le bec ! aux Dieux ne plaise !
Il l’ouvrit pour bien moins : tout alla de façon
Qu’il ne vit plus aucun Poisson.
La faim le prit ; il fut tout heureux et tout aise
De rencontrer un Limaçon.
Ne soyons pas si difficiles :
Les plus accommodants, ce sont les plus habiles :
On hasarde de perdre en voulant trop gagner.
Gardez-vous de rien dédaigner ;
Surtout quand vous avez à peu près votre compte.
Bien des gens y sont pris ; ce n’est pas aux Hérons
Que je parle ; écoutez, humains, un autre conte ;
Vous verrez que chez vous j’ai puisé ces leçons."
LA FILLE
" Certaine Fille, un peu trop fière
Prétendait trouver un mari
Jeune, bien fait, et beau, d'agréable manière ,
Point froid et point jaloux ; notez ces deux points-ci.
Cette Fille voulait aussi
Qu'il eût du bien, de la naissance,
De l'esprit, enfin tout ; mais qui peut tout avoir ?
Le destin se montra soigneux de la pourvoir :
Il vint des partis d'importance.
La Belle les trouva trop chétifs de moitié :
Quoi moi ? quoi ces gens-là ? l'on radote, je pense.
A moi les proposer ! hélas ils font pitié .
Voyez un peu la belle espèce !
L'un n'avait en l'esprit nulle délicatesse ;
L'autre avait le nez fait de cette façon-là ;
C'était ceci, c'était cela,
C'était tout ; car les précieuses
Font dessus tout les dédaigneuses.
Après les bons partis les médiocres gens
Vinrent se mettre sur les rangs.
Elle de se moquer. Ah vraiment, je suis bonne
De leur ouvrir la porte : ils pensent que je suis
Fort en peine de ma personne.
Grâce à Dieu je passe les nuits
Sans chagrin, quoique en solitude.
La Belle se sut gré de tous ces sentiments.
L'âge la fit déchoir ; adieu tous les amants.
Un an se passe et deux avec inquiétude.
Le chagrin vient ensuite : elle sent chaque jour
Déloger quelques Ris, quelques Jeux, puis l'Amour ;
Puis ses traits choquer et déplaire ;
Puis cent sortes de fards. Ses soins ne purent faire
Qu'elle échappât au Temps, cet insigne larron :
Les ruines d'une maison
Se peuvent réparer : que n'est cet avantage
Pour les ruines du visage !
Sa préciosité changea lors de langage.
Son miroir lui disait : Prenez vite un mari.
Je ne sais quel désir le lui disait aussi ;
Le désir peut loger chez une précieuse.
Celle-ci fit un choix qu'on n'aurait jamais cru,
Se trouvant à la fin tout aise et tout heureuse
De rencontrer un malotru."
Jean de La Fontaine
Il y a des choses étranges, une amie, une référence et ce marque page resté à cet endroit comme s'il attendait la révélation... Il y a des choses étranges que je ne peux réduire à de simples coïncidences.
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D.lire
10 juillet 2010
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09:02
Quoi de mieux qu'un petit séjour chez nos amis les animaux pour reprendre du poil de la bête et rugir à nouveau dans la savane parisienne ?
Enfin cesser de tourner comme une lionne en cage dans ce cercle vicieux, faire appel à notre nature sauvage pour relever les yeux.
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D.ambulante
30 juin 2010
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10:34
Comme l’antique roi Salomon, il est un juge droit et respectable.
Dans cette pièce pleine de fantaisie, si peu vraisemblable mais si vraie… on est loin de la règle des trois unités de Racine.
On nous présente un enfant, une allégorie, tiraillé entre deux mondes. C’est un hybride, fait de métaphore et d’homme. Décidément, cela me rappelle véritablement les déshumanisations dont celle de mon projet d’arts visuels. C'est peut-être pour cela que cette pièce m'a tant touchée, ou peut-être est-ce son sujet, sa façon de l'aborder ou encore le moment où je l'ai vue.
C’est l’histoire d’un amour éphémère qui donne naissance à cette créature, qui n'est autre qu'un enfant finalement, leur enfant, avec un cœur et une âme d'enfant.
Chaque personnage est en lui même une métaphore. De véritables caractères magistralement incarnés.
Alors que les deux femmes se livrent à un combat violent pour conquérir l’amour de ce mystérieux enfant, le père, lui, est un homme invisible. Quelle ironie n’est-ce-pas ?
Ce spectacle joue sur l’univers du cirque, sa convivialité, sa musique, ses chansons mais aussi ses commérages, son voisinage difficile… sa vie quotidienne tout simplement…
Cette pièce est pleine de poésie, admirablement bien jouée , je n’y vois rien à redire. Allez-y… vous ne pourrez qu’être touché de ces sorts qui sont les nôtres autant que les leurs.
Texte : Anne-Marie Collin
Musique : Claude Clin
Mise en scène : André Loncin
Marionnette et masque : Pascale Blaison
Scénographie et costumes : Emmanuelle Sage
Assistée de Inge Zorn et Pascale Quintard
Lumières : Rodolphe Hazo
Maquillage : Maud Baron
Avec Anne-Marie Collin, Olivier Ho Hio Hen, Marc Schapira et Frédérique Toulet
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D.dramatisée
27 juin 2010
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11:08
Je fais l’amour.
Je le sculpte avec mes baisers.
Je le peinds avec mes mains.
Il est multicolore.
Je fais l’amour.
Je lui donne une forme
Je lui donne une vie.
Je fais l’amour
pour qu’il existe encore
Je lui donne mon corps,
Et il a tes yeux.,
Il a son cœur,
Et les mains de celui-ci.
Je fais l’amour
Comme s’il avait besoin de moi
Pour exister.
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Les portraits photos