Poisses peut-être ils sont, mais pour le moment ils ne l'ont pas...
(Ces photos font parties des premières faites avec mon K10 ... pas mal hein ? Mais j'insiste encore sur le fait qu'un appareil, aussi bon soit-il, ne fait pas de belles photos tout seul, bande de crétins ! )
Dîtes-moi seulement où êtes-vous et pourquoi je n'y suis pas ?
Voici une petite gibouille sur un carton que j'ai ensuite plastifié ce qui donne....
QUEL SUSPENS.... en même temps c'est dans le titre :
UN MARQUE-PAGE GIBOUILLE !
Note : La BD en dessous c'est MAUS de Spiegelman , c'est très bien fait et on est tout de suite entraîné dans cette histoire qui est la notre. Par contre faut avoir le coeur accroché, c'est très dur... très réaliste.
J'ai donné toutes mes forces aux coeurs blessés, aux ailes arrachés et aux pattes cassées. Je n'en ai plus pour me relever. Je n'en ai plus assez pour moi. J'ai guéri vos plaies, j'ai écouté vos cris mais qui est là pour moi quand je me sens écrasée sous mon propre poid. Je cris je chante, je hurle,(Voici une photo prise lors d'un concert à Saint-Ouen, un petit groupe bien sympa, la chanteuse, charismatique chantait bien, mais le nom ne me revient...)la caravane passe, une chouette hulule. Mon univers est un désert où je sombre dans la nuit. Seule, empêtrée dans les racines de cet arbre que moi même j'ai fait pousser. Le vertige et tout tourne autour de moi, c'est le grand balet de l'effroi. La cime des arbres est une multitude de lames aiguisées qui viennent me lacérer le corps et le visage. Je ne saurais comment t'appeler autrement. Il y a tellement de manière, tellement de mystère. S'il-te-plait aime-moi.
AH si : synopsie c'était il y a même pas deux ans ! De l'actualité bien fraîche !
Le titre dit tout même s'il ne dit pas que j'ai faim.
Pendant les vacances je suis allée à LR, LR, c'est comme LA, sauf que ça veut dire La Rochelle. Là bas, j'ai vu des choses un peu particulières. Particulières... tout dépend de l'oeil que vous avez, de votre imagination. Personnellement j'ai vu un arbre qui attendait, désespérement, de grimper plus haut. Enchaîné à ses racines, le nez vers le ciel il tirait de toute ses forces pour atteindre la fin, une fin invisible et peut-être même irréelle.
J'ai également vu un ciel mousseux, rose guimauve. J'ai eu l'impression, pendant l'ombre d'un instant que lui aussi attendait quelque peu désespérément, qu'on l'on vienne jouer dans sa brume et secouer ses plumes... mais rien ne s'est passé et le moment d'après tout avait changé. Le ciel triste tentait de se consoler avec sa couleur gaie.
Malheureusement pour lui, il était trop tard, pour reconstruire sa vie de nuage joyeux, car déjà surgissait du bois sombre et haineux, le maître de ces lieux, le loup furieux et affamé...
Repu de guimauve rose (ou mauve... c'est selon) la colère de l'animal s'apaisa. Elle se métaporphosa en la nymphe des bois, maitresse de ces lieux. Il tomba douloureusement amoureux de sa chevelure emmêlée qui s'étalait sur le ciel en un feuillage doré.
Trève de bavardage, on passe aux choses sérieuses.
Voici ma dernière création.
Il s'agit de bougeoirs en bois, comme vous pouvez le voir, que j'ai lasurés. Les Gibouilles sont à la peinture acrylique brillante métallisée tout comme l'intérieur.
En réalité c'est une composition de trois Gibouilles qui se complètent.
Les souvenirs me remontent dans la gorge et me serrent. Comme tes bras le faisaient avant ça.
Mes yeux et mon âme sont en feu, mais je suis sempiternellement glacée.
...ce n'est peut-être même pas la bonne réalité,
Le bonheur des autres me fait mal, leur malheur me fait de la peine et leur indécision m’exaspère… moi je me perd et perd , un peu plus chaque jour, de mon sourire. Ridicule mascarade de ma vie.
Cette semaine je suis allée voir Yacobi et Leidental. Une pièce très spéciale :
Une amitié ennuyeuse, de la trahison, de la cruauté et une histoire d’amour qui débute mal voire très mal. On se force à aimer et puis on se lasse d’essayer, une sexualité tour à tour débridée et complètement bloquée, bref une vie à chier, quoi de mieux comme sujet de comédie musicale ?
C’est drôle, on ne s’ennuie pas un seul instant , on ne voit pas le temps passer, les acteurs débordent d’énergie, la scénographie nous en met plein les yeux, on en revient pas des fois, surprenant, trivial, poétique, chantant, bn ça décoiffe et d’une pièce déprimante on en sort quand même… content… et ça … faut le faire quand même !
J'aurais pu même aller, cette même semaine, voir une création en partenariat avec la Seine-Saint-Denis intitulée Une chenille dans le coeur. Le titre, magnifique m'inspirait beaucoup, mais je ne pourrais jamais savoir si mes inspirations correspondaient plus ou moins à la réalité car figure-toi que j'ai oublié d'aller au théâtre !!! Moi même je n'y crois pas plus que toi ! C'est insenséet il fallait vraiment que je sois débordée, que ça soit la crise intérieure pour que cela m'arrive un jour, c'est arrivé... et je ne devais pas être la seule car personne n'y a pensé ! Eh pourtant ce n'est pas que cela ne nous interessait pas ! Bien au contraire (Je fais mes excuses à l'équipe là en fait...)
Bon par ailleurs, nous n'avions pas le droit aux photographies pour Yacobi et Leidental, dommage car j'étais au deuxième rang et il y avait vraiment des expressions et des plans incroyables ! C'est donc pour ça que je vais vous présenter plutôt quelques photos de la pièce deNiels Arestrup, Le Temps des Cerises avec Cécile de France et Eddy Mitchell. J'aime particulièrement l'actrice et lethème de la pièce, la peinture, m'attirait beaucoup. J'ai été un peu déçue, il y avait de jolies phrases sur l'art en général, mais je ne les ai pas notées et avec mon crâne de piaf je les ai oubliées. Quoi qu'il en soit, c'était une pièce assez simple qui se voulait émouvante mais qui ne m'a pas tiré une larme. Dommage.