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11 septembre 2012 2 11 /09 /septembre /2012 17:16

Vous l'avez compris, en ce moment je suis pluôt bestiale ! Ca s'exploite même au travail ! Comme quoi : ne jamais oublier d'où l'on vient c'est BIEN !

Alors colère ou fatigue ?

Cri de rage ou expression de lascivité... à vous de voir...

 


http://loudianou.free.fr/10/animal/tigre%20blanc.jpg

 

C'était un méssage d'une déshumanisée, pas désabusée.

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4 septembre 2012 2 04 /09 /septembre /2012 16:47
Les deux Pigeons

Deux Pigeons s'aimaient d'amour tendre.
L'un d'eux s'ennuyant au logis
Fut assez fou pour entreprendre
Un voyage en lointain pays.
L'autre lui dit : Qu'allez-vous faire ?
Voulez-vous quitter votre frère ?
L'absence est le plus grand des maux :
Non pas pour vous, cruel. Au moins, que les travaux,
Les dangers, les soins du voyage,
Changent un peu votre courage.
Encor si la saison s'avançait davantage !
Attendez les zéphyrs. Qui vous presse ? Un corbeau
Tout à l'heure annonçait malheur à quelque oiseau.
Je ne songerai plus que rencontre funeste,
Que Faucons, que réseaux. Hélas, dirai-je, il pleut :
Mon frère a-t-il tout ce qu'il veut,
Bon soupé, bon gîte, et le reste ?
Ce discours ébranla le coeur
De notre imprudent voyageur ;
Mais le désir de voir et l'humeur inquiète
L'emportèrent enfin. Il dit : Ne pleurez point :
Trois jours au plus rendront mon âme satisfaite ;
Je reviendrai dans peu conter de point en point
Mes aventures à mon frère.
Je le désennuierai : quiconque ne voit guère
N'a guère à dire aussi. Mon voyage dépeint
Vous sera d'un plaisir extrême.
Je dirai : J'étais là ; telle chose m'avint ;
Vous y croirez être vous-même.
À ces mots en pleurant ils se dirent adieu.
Le voyageur s'éloigne ; et voilà qu'un nuage
L'oblige de chercher retraite en quelque lieu.
Un seul arbre s'offrit, tel encor que l'orage
Maltraita le Pigeon en dépit du feuillage.
L'air devenu serein, il part tout morfondu,
Sèche du mieux qu'il peut son corps chargé de pluie,
Dans un champ à l'écart voit du blé répandu,
Voit un pigeon auprès ; cela lui donne envie :
Il y vole, il est pris : ce blé couvrait d'un las,
Les menteurs et traîtres appas.
Le las était usé ! si bien que de son aile,
De ses pieds, de son bec, l'oiseau le rompt enfin.
Quelque plume y périt ; et le pis du destin
Fut qu'un certain Vautour à la serre cruelle
Vit notre malheureux, qui, traînant la ficelle
Et les morceaux du las qui l'avait attrapé,
Semblait un forçat échappé.
Le vautour s'en allait le lier, quand des nues
Fond à son tour un Aigle aux ailes étendues.
Le Pigeon profita du conflit des voleurs,
S'envola, s'abattit auprès d'une masure,
Crut, pour ce coup, que ses malheurs
Finiraient par cette aventure ;
Mais un fripon d'enfant, cet âge est sans pitié,
Prit sa fronde et, du coup, tua plus d'à moitié
La volatile malheureuse,
Qui, maudissant sa curiosité,
Traînant l'aile et tirant le pié,
Demi-morte et demi-boiteuse,
Droit au logis s'en retourna.
Que bien, que mal, elle arriva
Sans autre aventure fâcheuse.
Voilà nos gens rejoints ; et je laisse à juger
De combien de plaisirs ils payèrent leurs peines.
Amants, heureux amants, voulez-vous voyager ?
Que ce soit aux rives prochaines ;
Soyez-vous l'un à l'autre un monde toujours beau,
Toujours divers, toujours nouveau ;
Tenez-vous lieu de tout, comptez pour rien le reste ;
J'ai quelquefois aimé ! je n'aurais pas alors
Contre le Louvre et ses trésors,
Contre le firmament et sa voûte céleste,
Changé les bois, changé les lieux
Honorés par les pas, éclairés par les yeux
De l'aimable et jeune Bergère
Pour qui, sous le fils de Cythère,
Je servis, engagé par mes premiers serments.
Hélas ! quand reviendront de semblables moments ?
Faut-il que tant d'objets si doux et si charmants
Me laissent vivre au gré de mon âme inquiète ?
Ah ! si mon coeur osait encor se renflammer !
Ne sentirai-je plus de charme qui m'arrête ?
Ai-je passé le temps d'aimer ?



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Jean de la Fontaine
Les Fables IX

 

 

http://loudianou.free.fr/10/animal/inseparables%20(1).JPGhttp://loudianou.free.fr/10/animal/inseparables%20(2).JPGhttp://loudianou.free.fr/10/animal/inseparables%20(3).JPGhttp://loudianou.free.fr/10/animal/inseparables%20(4).JPG

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" Mais nous ne sommes pas des pigeons vile gredine"

"Ah et c'est pour ça que vous me regardez comme ça"

"Evidemment..."

"Ho vous savez, des pigeons, des aras, des oiseaux, des humains, il n'y a pas grande différence, La Fontaine l'avait bien compris lui."



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31 août 2012 5 31 /08 /août /2012 11:14

Les arènes de la ville de Saintes, j'en profite pour tester mes nouveaux objectifs, qui ne sont pas si neufs puisque débusqués dans un dépot vente quasiment donnés. Je n'en suis pas déçue !! Beaucoup plus précis et fiables que les Sigma que j'utilisais pour mon Pentax... il méritait mieux quand même !

 

J'aime bien ce paysage où l'on voit se superposer les strates temporelles les unes derrière les autres. C'est frappant et ça nous donne presque le vertige de compter le nombre d'années qui nous sépare de ces constructions... plus loin encore on pouvait apercevoir nos construction moderne mais si peu esthétiques que je ne trouve pas dommage qu'on ne les voit pas finalement... eh puis ... assez de vertige pour aujourd'hui.

 


http://loudianou.free.fr/10/dambulante/arene.JPG

 

Voici maintenant le port de plaisance de La Rochelle, la nuit, une grande douceur s'en dégage, la lumière des réverbères qui se reflète sur les nuages d'un ciel presque tempêtueux mais pas encore, non pas encore.

 

 

http://loudianou.free.fr/10/dambulante/port.jpg

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27 août 2012 1 27 /08 /août /2012 20:18

Pourquoi ces créatures étranges qui nous font peur ?
C’est une question que vous me posez fréquemment.
Je vais donc tenter de vous y répondre.

Depuis plusieurs années je suis fascinée par ce dont peut être capable l’homme dans toute sa splendeur. L’homme que l’on voit ne reflète pas toujours ce qu’il est… ou plutôt on oublie ce qu’il est. L’homme est avant tout un corps, une créature biologique et foncièrement physique. On lui a cherché plein de caractéristiques pour le différencier un maximum des animaux (ces bêtes sans âmes voyez-vous ??), et  dans les mentalités ça a plutôt bien marché mais c’est là que je ne suis pas d’accord.

On méprise les bêtes, on les trouves ridicules ou moches… les vautours par exemple en prenne plein leur grade dans les zoos (article à suivre). Ce peut être aussi tout le contraire : on les réduit à une caractéristique valorisante mais si réductrice finalement : « il est trop mignon » ou même « il est magnifique »… oui c’est sûr…mais encore ?? Non, rien c’est tout.

Mais il y a bien longtemps… notamment au Moyen-âge, on a crée et réalisé de véritables bestiaires qui attribuaient aux animaux une position honorable. Ils étaient des emblèmes de valeurs réelles. Loin d’utiliser ses bestiaires afin de différencier homme et animal, les artistes les utilisaient comme un reflet de l’homme, ou un trait de caractère seulement. Ils les rapprochaient dans une image commune où l’homme et l’animal sur le même tableau construisaient ensemble du sens. Ils se répondaient en quelques sortes, comme un écho, dans une harmonie complice. Il y avait un rappel de l’homme dans son état naturel et dans sa forme la plus pure (cf : Rousseau, Discours sur l’Origine de l’Inégalité parmi les hommes.). Loin des considérations superficielles d’aujourd’hui.

Alors certains rient de me voir m’extasier ainsi sur ce dont est capable la nature, mais je ne comprend pas leur raison, car nous sommes nous même nature et ceux qui en rient c’est ceux qui l’on oublié. Ça doit également être le cas de tout ceux qui maltraitent, tuent avec cruauté et humilient nos co-loca-terre !!!

Plus tard, au XVIIe siècle ces travaux sur les bestiaires ont été repris, notamment par Charles Lebrun  avec ses gravures qui les utilise. La science (schéma/croquis) et l’image littéraire des animaux et des hommes sont réunis… c’est en quelques sortes les premières déshumanisations. On voit des portraits d’homme, par étape, se métamorphoser en bête. C’est magique ! Cela m’a beaucoup touché. Ce thème que je cherchais à mettre en mots depuis tout ce temps ! Voici quelques clefs qui m’ont permis d’étoffer mon projet qui était alors déjà en gestation.

 De mon coté, j’ai choisi d’utiliser mon appareil photo pour superposer véritablement portraits d’ hommes et portraits d’animaux. J’agis davantage au feeling qu’au  tutoriel, et ça fonctionne ! Cela fonctionne pour le raisons que je vous ai citées. Il n’y a pas besoin de modifier les images car elles ne sont pas si différentes l’une de l’autre
Je ne cherche pas la technique, ni la précision, j’utilise l’outil numérique comme je le ferais avec un collage, la transparence en plus. Cette dernière permet aussi de référer au concept de métamorphose. Ici on ne sait plus quelle est la créature d’origine, ni celle de fin. A quel moment l’homme se distingue-t-il de la bête ? Se distingue-t-il vraiment ? Peut-être n’est-ce que cet hybride monstrueux que vous avez sous les yeux. Peut-être que cet hybride n’est pas plus monstrueux que vous et moi ? Qu’est-ce qu’un monstre après tout si ce n’est un hybride ? Je pourrais vous en parler pendant des heures ! L’image du monstre dans toute son ambiguïté ! (Cf : La Belle et la Bête, de Perrault par exemple).
.
Il est vrai, je le concède, je trouve l’animal plus noble et moins source de problème que nous autres « Hommes ».
Sans doute à en lire mes déshumanisations , j’aurais préféré être un chat, mais je pense que malgré mes grandes canines, je verse souvent des larmes de crocodiles… Il me plaît beaucoup évidement de jouer sur les mots, de réutiliser les bestiaires et les symboles que l’on a attaché à nos voisins sauvages ainsi que les expressions si riches de la langue françaises qui fait bien souvent appel à toutes ces images.

Peut-être, désormais , si vous avez eu la patience de lire mon texte, verrez-vous d’un autre œil (un œil de lynx ? ;) les déshumanisations, ainsi que les animaux qui nous entourent et bien sûr, vous-même, votre corps dans toute sa matérialité. A ce sujet, j’en profite pour vous glisser une dernière citation (Eh oui ce thème est omniprésent, logique au fond!) trouvée dans le Journal d’un Corps de Daniel Pennac (récemment lu et adoré ! Je vous le recommande) :

« Honte à l’animalité ! Cachez ce ventre que je ne saurais voir ! La Vierge n’est pas un mammifère ! C’était assez profondément ancré dans l’inconscient catholique de ma génération pour déborder sur le mien, en dépit de mon athéisme affiché. Ma tête était faite au moule de la tête commune. »

Je vous laisse méditer.

Gibouille

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17 juillet 2012 2 17 /07 /juillet /2012 18:03

 J'étouffe,

je manque d'air,

je vomis ce que je respire.

Il y a quelque chose qui m'empoisonne.

Cette chose n'est pas loin,

elle est toute proche,

c'en est presque masochiste

tellement c'est proche.

Ca irrite mes poumons,

je l'ai casiment invité,

et j'ai tendu le baton pour me faire battre.

Mais c'en est fini.

 

Une fois la source toxique trouvée,

il s'agit de faire le ménage,

et même le grand ménage.

Il n'y a pas de saison pour ça.

 

Je ne vaux pas moins,

et je mérite mieux que ça.

 


 

http://loudianou.free.fr/10/animal/metal%20araign%e9e.JPG

 

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13 juillet 2012 5 13 /07 /juillet /2012 10:19

 

 

                                               579171 289630441118935 292091304 n

 

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8 juin 2012 5 08 /06 /juin /2012 17:31

 

 

 

 

 

 

En m'unissant à un cactus, j'ai subit le sors réservé aux cactées. Ces plantes des pays chauds mais qui résistent sans eau. Seulement moi, je ne suis pas de celles qui cachent leurs émotions pour mieux les subir. J'ai eu envie d'appeler ce syndrôme celui de la sècheresse. Car si les joues restent sèches les coeurs aussi. Un coeur tout sec, ça ressemble à une feuille morte... donc c'est un coeur qui ne peut pas fonctionner. Et un coeur qui ne fonctionne pas , c'est un coeur qui n'aime pas.

Ces cactées sont négligés, mais entre cactés, c'est normal, on s'habitue à cette austérité. A la différence de toute autre famille de plante, ces cactés optent pour un moyen de communication plus piquant lorsque cela ne les concerne pas directement/personnellement ou les deux (bien que dans une autre famille de plante on jurerait que si). Alors ils considèrent que cela ne sont pas leurs affaires. Pourtant si un membre du corps souffre c'est le corps en entier qui souffre. Une famille, c'est un corps, une plante, un arbre, mais c'est lié, et les blessures sur une branche, font souffrir le tronc tout entier. Les cactés peuvent en faire abstraction. Pas moi.

Alors voilà , j'ai voulu faire partie de la famille cactée. J'ai voulu être quelqu'un d'autre, quelqu'un que je ne pouvais pas être et aujourd'hui ma terre est sèche comme le sable du Sahara, tous mes pétales sont tombés et ma tige, rèche et cassante. Je suis assoiffée des racines jusqu'au bout de mes feuilles.

Et je dois rattraper toute cette eau que l'on ne m'a pas donnée. Pourquoi compter sur les cactés ? On est jamais mieux servi que par les Rosiers, en plus, ils ont des épines pour les protéger... Remarque cela me fait dire que je ne dois pas être de cela non plus... A chercher donc.

J'aimerais, c'est un cliché, rembobiner le temps.

Je me demande simplement si elles savent aimer ces plantes là.

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8 juin 2012 5 08 /06 /juin /2012 16:09

 

http://loudianou.free.fr/10/animal/fourmilier%20(1).jpg

 

 

Petit tour au Zoo de Beauval.

Un cadeau extraordinaire ça aussi.


Pourquoi ? Parceque ce zoo est plein d'animaux si peu familiers qu'il nous fait voyager. Une pause de deux jours en compagnie de ceux que l'on ne voit jamais. Deux jours, il faut au moins ça pour en faire le tour et ça vaut le détour.


On les voit à la TV ou derrière nos écrans. Mais de les voir en vrai c'est vraiment magique. Oui , la trompe du fourmilier en vrai, ça fait rêver !! 

http://loudianou.free.fr/10/animal/fourmilier%20(2).jpg

Comme je ne pouvais pas les emmener avec moi, je les ai quand même pris en photo et je vous fait partager ce moment unique de tendresse entre une mère et son petit. Frans de Waal n'en parle pas dans le reportage que je connais (à approfondir donc...) mais je suis sûre qu'ils ont un concept de la famille bien plus évolué qu'on ne le pense et plus profond que nous les hommes.

 

http://loudianou.free.fr/10/animal/fourmilier%20(3).jpg

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4 juin 2012 1 04 /06 /juin /2012 16:43

 

 

  http://loudianou.free.fr/10/avril/road.JPG

 

 

Au début je sens bon le parfum et après je pue la clope, qui suis-je ?


Certains naïfs m'imaginent comme un chemin droit et tout tracé, ou encore comme une rue pavée, comme une route de terre sinueuse à travers bois et clairières...

En réalité, je suis une vraie toile d'araignée. Je vous piège et vous dévore tout cru !

 

Des idées ?

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31 mai 2012 4 31 /05 /mai /2012 15:16

 

 

 

  J'ai toujours été raisonnable. J'ai toujours suivi les règles, j'ai bien écouté ma maman, mon papa, ma maitresse, mon maître, bref : les adultes, mais attention pas les inconnus !

Je l'ai fais parce que je pensais que j'avais quelque chose à apprendre d'eux et que leur expérience et leur maturité m'aiderait à grandir. Je pensais aussi que ce savoir me serait utile dans l'avenir et que j'aurais à mon tour le droit d'en faire profiter les autres.

 

Mais voilà , entre temps, les règles ont changées et je commence à me demander si les cancres du fond de la classe, qui n'écoutent pas, qui ne travaillent pas, qui n'essayent même pas et qui répondent avec insolence à toute figure d'autorité qu'ils croisent ne s'en sortent pas mieux que moi à la fin de l'histoire.

 

On a tous en nous la quête du bonheur. Je pensais que rester dans les rails et obéir m'y conduirait tout droit, mais voilà que le train déraille et que ce sont les bandits à bandanas qui s'échappent avec mon butin sous le bras. Ils ne suivent pas les rails non, mais je crois bien qu'ils sont plus heureux que moi.

L'injustice !! J'ai voulu lutter contre ça, me donner le droit de me défendre, en apprenant et en me cultivant. En vérité on ne peut réclamer justice dans les faits qu'avec trois choses (cumulées ou non) : l'argent, la violence, et le chantage.

Belle politique, belle éducation.


Voilà où j'en suis maintenant.

Petite je n'aimais pas l'école. Parce que les mêmes têtes vides que maintenant me maltraitaient, me raillaient, me punissaient d'être comme j'étais : sage. Trop sage.

Aujourd'hui je suis maitresse, et je continue de me faire agresser par ces enfants stupides (oui, ils le sont) mais attention, il ne faut pas le dire, ni à eux, ni à personne (ça les conduira tout droit sur la route du bonheur).

 

Que peut-on faire alors ? Les laisser tyraniser ? Je ne vois que ça. Alors allez-y mes élèves, couler, puisque je n'ai le droit de rien.

Ah si : j'ai le droit de suivre les ordres et de me taire. D'appliquer les programmes ? 

Mais dans les programmes si je ne me trompe pas , on parle bien d'attitude civique et responsable ? On y parle des valeurs de la république ? Des valeurs personnelles et du respect d'autrui ?

"Ah mais c'est qui autrui madame ? " Voilà ce qu'ils me répondent ceux là. Mais non, je dois dire à leurs parents et à mes collègues ainsi qu'à mes supérieurs de l'inspection que tout va bien. Que je supporte les injustices et les mal élevés. Que tout est normal, puisqu'aujourd'hui la médiocrité c'est la norme. 

C'est ça agir pour le bien des enfants ? VRAIMENT ? C'est ça ?? Je suis quoi moi ? Un clown ? Que l'on nous rende notre autorité et notre crédibilité Et on pourra enfin avancer.

 

Je ferais mon boulot "correctement" quand les parents de ces ignorants (eux mêmes ignorants) feront le leur correctement.

 

Alors bien sûr j'anticipe la réplique : "Le métier de parents, tu sais, c'est pas facile ! "

J'ai une grande nouvelle pour vous : LE METIER DE PROF NON PLUS ET ON EN A PLUS DE 25 à gérer donc s'ils pouvaient se comporter, pas comme des élèves, on en demanderait beaucoup, mais au moins comme des enfants d'humains et non pas d'ourang-outans (et c'est pas cool pour eux ) ça serait pas mal. Vous ne croyez pas ?

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