Je fais tout comme une grande. J'essaie. Je n'y arrive pas.

Entrer dans ce monde d'adultes et jouer avec leurs règles.

Les papiers, le pognon...

J'ai peur de ne pas y arriver, de gagner...

L'important c'est de participer ?

Et si le jeu ne me plait pas ? Je peux arrêter quand je veux ?

Non.

Dur de s'intégrer quand on ne sait pas jouer, quand on est mauvais joueur, mauvais perdant...

Je veux mon papa et ma maman, mon lit et du chocolat.

BEAUCOUP DE CHOCOLAT !

J'en profite pour vous faire partager le lien d'une toute nouvelle illustratrice sur le marché, très prometteuse.

http://soof.over-blog.com/article-une-nouvelle-histoire-86894889.html

Mon cartable est vide et je suis comme lui.

Aucune motivation, aucun plaisir, aucun élève....

juste des kilomètres de bouchons...et de l'ennui.

Du monde, je m'efface. Des gommes qui me dégomment.

Je suis invisible et perdue dans l'engrenage d'un système bien rodé.

Un système à sa part de défaillance. (Quel philosophe disait cela ?)

J'en fais partie. Je suis l'erreur du système, qui ne l'empêche pas de tourner.

Une toute petite erreur.

Vive l'éducation nationale.

L'homme ne sait plus aimer, il ne sait plus communiquer. C'est  comme si tous ses actes étaient voués à un égoisme hégémonique... On vit dans un monde artificiel, on se crée des préocupations pour oublier l'essentiel. On ne respecte plus la vie, on la consomme comme tout le reste. Le peu de lucidité que l'on a on l'épuise en vain, incapable de se révolter, incapable de dire "NON". Incapable de se lever. Peur de perdre, de tout perdre, mais pour gagner quoi finalement ? On devrait se méfier... Cela mis à part... je vous laisse en la compagnie de nos amis primates.... peut-être auront-ils une leçon à nous donner ?

Je ne vous ai pas encore tout montré de mon armée d'hybrides. Attention , ils sont redoutables !

Des vrais petites canailles ! Ils ne tiennent pas en place.... mais rassurez-vous , ils ne feraient pas de mal à une mouche.

Je les trouve touchants avec leur effrayante beauté ! ;)

Celui-là, c'est Pierre, il en a vu des tempêtes et des batailles, sur le bord de sa goutière. Témoin silencieux, il ouvre grand sa bouche pour nous crier sa fatigue.

Lui, c'est Pierre, toujours un peu distrait, la tête dans les nuages, il s'ennuie patiemment...

Pierre, lui, est toujours aux aguets, pas le temps de se laisser émouvoir, il doit voir le danger venir.... et il ne peut pas faire grand chose de plus que le voir arriver.... (à l'ouest seulement...)

Pierre ne se sent pas à sa place parmis ses camarades, malgré son nom, c'est peut-être qu'il le porte moins bien que les autres... Du coup, il s'amuse à effrayer les passants. Surtout les enfants... mais au fond, il n'est pas bien méchant !

Impassible et détendu, Pierre ne se laisse pas émouvoir, il attend calmement... attendre quoi ? ça....

Rieur et enjoué, Pierre s'amuse à faire des farces aux passants de la rue.

Ces deux Pierres là , sont toujours en train de se chicaner pour un oui pour un non.... c'est le serpent qui se mord la queue en somme...

Pierre, quant à lui, est un vrai bouc émissaire, peut-être à cause de ses bouclettes, les autres n'ont de cesse de se moquer de lui...

On pourrait croire Pierre agressif... mais c'est davantage de l'impulsivité, la surprise passée... il retrouve son calme comme si rien ne c'était passé.

Celui-là , est un sacré coquin, il passe son temps à quémander des caresses en collant son gros museau contre nos mains ! Ah Sacré Pierre !

Loin d'être aussi farouche que ces congénères, Pierre lui, n'a pas froid aux yeux, dès qu'il y a du danger, c'est pour lui !

Lui, sa mémoire lui joue des tours, a force d'écouler les ragots de tous les étages, la mousse à envahit son cerveau ! Pauvre Pierre !

Fier et intrépide, Pierre est notre bourreau des coeurs, le coq de la haute-cour si vous préférez...

Et lui, le petit dernier, c'est notre naïf de service, un petit peu simplet, il a un coeur plus gros et plus lourd que la pierre, à force d'aimer avec la douceur d'un marbre poli...

Ah mes jolis cailloux. Je les aime aussi. On a tant à apprendre d'eux !

Il y a des jours trop longs et puis des jours trop courts.

On ne sait jamais ce à quoi on aura droit pour la journée.

On peut s'en douter... mais il n'y a pas de garantie.

Cela n'a rien a voir avec la saison, automne, hiver, printemps , été.

Cela n'a rien a voir avec le temps qu'il fait.

Le soleil , la pluie.

Ce sont les aléas de la vie.

Les jours courts où l'on court dans la cours...

Les jours longs où l'on longe les murs.

Il y a quand même quelque chose de réguliers :

Quand je suis à tes cotés. Les jours sont beaucoup trop courts.

Quoi que, quand on commence à se disputer, je trouve le temps long,

Et ma journée est terminée à peine levée.

Quand tu es loin de moi les jours sont longs et ça toujours. Ça ne change jamais.

Le temps est figé et je ne pense qu'à te retrouver... même si c'est pour se chamailler.

Le temps passe, il passe vite, il passe lentement...

On s'occupe, on n'a pas le temps, on prend le temps ou on tue le temps...

Trop court, trop long , on est jamais satisfait,

Mais qu'importe le jour, je suis souvent ravie d'aller me coucher !

Au mieux à tes cotés, au pire à tes pensées....

Que mes journées soient courtes ou longue,

Que nous nous agacions ou que nous nous adorions

Une chose reste la même : je t'aime,

et pour longtemps, même si ça nous semblera surement trop court.